de FRANCE Louis VI le Gros

Roi de France (1108 - 1137)
° 01.12.1081 Paris (75)
† 01.08.1137 Béthisy-Saint-Pierre (60)

Fils aîné de Philippe 1er et de la reine Berthe de Hollande.

Louis VI a une enfance difficile. Détesté par sa belle-mère, Bertrade de Montfort (elle tente de l’empoisonner), rudoyé par son père, il a toutefois le soutien des grands et du clergé.
Louis VI, surnommait le Gros à cause de sa grande taille et de son fort appétit, passe sa vie à cheval dans son domaine afin d’y faire la police.
D’Adélaïde de Savoie, il a 7 fils et une fille, ce qui lui permettra, par une habile politique matrimoniale, d’accroître son domaine.
Conseillé par Suger, abbé de Saint-Denis, il évince les féodaux des grandes charges, qu’il confie à de simples chevaliers, voire à des bourgeois ou à des clercs.
Ces charges cessent d’être héréditaires.
Aux villes (situées sur les terres de ses vassaux et de l’Eglise, pas sur les siennes), il accorde des franchises, afin de décourager le commerce et l’industrie.
Il parvient à faire reconnaître sa suzeraineté par les comtes de Champagne, d’Aquitaine et de Flandre, mais ne peut séparer, malgré vingt-cinq années de lutte et d’intrigues, la Normandie de l’Angleterre. C’est contre l’empereur d’Allemagne qu’il prend, sur l’autel de Saint Denis, l’oriflamme, bannière de la monarchie autour de laquelle doivent venir se ranger tous les vassaux, laïcs ou ecclésiastiques.
A la tête d’une immense armée, il se porte au devant de l’empereur Henry V, gendre du roi d’Angleterre, qui tente d’envahir la France par le Nord-est, en 1124. Henry V, impressionné, recule. Cette bataille qui n’a pas eu lieu est, pour certains historiens, la première manifestation de l’unité nationale.
En 1129, pour préparer sa succession, il fait couronner son fils aîné, Philippe, puis à la mort de celui-ci, en 1131, son deuxième fils Louis.
A la fin de son règne, il négocie, via Suger, le mariage de Louis le Jeune, son héritier, avec Aliénor d’Aquitaine : ainsi son domaine royal s’étendra-t-il de la Loire aux Pyrénées.
Obèse, presque impotent, il n’en continue pas moins de ferrailler contre les chevaliers brigands, justifiant son surnom de Justicier.
C’est lors d’une expédition punitive à Gien sur Loire qu’il est atteint de dysenterie.
Il s’éteint à Paris, en 1137, sincèrement regretté par son peuple.

Sosa du côté maternel et paternel

côté maternel et paternel

La généalogie est une science rigoureusement inexacte, à cause des bâtards.

Léo Campion
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