Premiers pas en généalogie

La généalogie est un jeu de piste qui consiste, en premier lieu, à collecter tous les documents familiaux susceptibles de nous aider dans nos recherches.
Ensuite, il faut se confronter avec les dépôts publics, mairies, archives départementales, nationales …

Les actes de la vie religieuse – baptême, mariages, inhumations – sont tenus par les curés des paroisses.
Par ordonnance de Villers-Cotterêts, du 10 aout 1539, François 1er substitut le français au latin dans tous les actes de procédure.
Chaque religion tient ses propres registres.
Les actes de l’état civil – naissances, mariages, décès – sont inscrits sur des registres administratifs au niveau des communes depuis 1793.
Ce sont des pièces essentielles pour apporter la preuve de l’état d’une personne sur le plan familial, cela permet de connaitre, nom, prénoms, date et lieu de naissance, filiation.
Généralisé en France 1884, le livret de famille permet de prouver la filiation, c'est-à-dire le lien juridique existant sur 3 générations.
L’acte notarié - De tout temps, les notaires ont été mis à contribution pour les actes de la vie courante : Contrats de mariage, donations, testaments, mais aussi, ventes ou achats de propriétés, de terrains, voire de prêts !
Le travail - Le livret d'ouvrier est un document officiel mis en service par le Consulat le 12 avril 1803, généralisé par Napoléon.
Il permet notamment le contrôle des horaires et des déplacements des ouvriers par les autorités auxquelles il doit être présenté à de multiples occasions. Il comporte les textes officiels sur les obligations de l’ouvrier envers son employeur et réciproquement.
Tout ouvrier voyageant sans livret est réputé vagabond et est condamné comme tel.
Son usage décline vers 1860 pour s’éteindre en 1890.

Quelques pistes pour
REMONTER LE TEMPS :

  • Papiers et photos de famille
  • Registres d’état civil
  • Registres paroissiaux
  • Archives notariales
  • Archives départementales
  • Service historique de la Défense                      
  • Service historique de la Marine
  • Recensements de population
  • Listes électorales
  • Archives fiscales
  • Terriers et cadastre
  • Archives judiciaires
  • Archives hospitalières
  • Archives professionnelles
  • Archives nationales
  • ....

Soyons attentif, curieux, méticuleux, soigneux et surtout patient... très patient !

 tableau-ancetres

                               Les générations d'ancêtres

Dans le tableau de droite, on trouve le nombre d’ancêtres théoriques par génération.
Le nombre d’ancêtres double à chaque génération.
A la 10ème génération, nous avons donc 512 ancêtres,
A la 15ème : 16 384
etc.
A la 30ème : presque 537 millions d’ancêtres

On peut évidemment continuer, encore faut-il réussir à trouver ses ancêtres !

 

La Numérotation Ascendante SOSA-STADONITZ

Cette numérotation est la plus pratique et la plus utilisée pour l'établissement d'une généalogie ascendante.
Inventée par l'Allemand Michel EYZINGER en 1590, ce système est repris par Jérôme de SOSA en 1676 puis par Kerule von STRADONITZ au XIXe siècle.

Principes :
Chaque ancêtre a un numéro invariable.
Le numéro 1, c’est vous que vous soyez Homme ou Femme.
Le numéro 1 est également appelé de cujus  (terme qui sert à désigner le point de départ d'une généalogie)
Son père porte le numéro 2 et sa mère le numéro 3, etc.

Un chiffre pair désigne toujours un homme, un chiffre impair une femme.
Le numéro d'un père est le double de celui de son enfant.
Le numéro d'une femme est celui de son mari + 1.
Le numéro d'une mère est le double de celui de son enfant + 1.

tableau-de-cujus

          Le premier numéro d'une génération donne le nombre d'ancêtres à cette génération. (Le numéro 8 indique qu'il y a 8 ancêtres à la 4ème génération.)

tableau-degre-de-parente

Un même ancêtre peut apparaître plusieurs fois dans la généalogie :  c'est un implexe.
(Rapport entre le nombre théorique des ancêtres et leur nombre réel.)
L'ancêtre porte alors plusieurs numéros de Sosa.

Les cas d’implexes sont assez fréquents, le mariage entre cousins à divers degrés de parentés arrivait du fait de la faible mobilité des personnes.

D’où :

- Dispense de consanguinité : accord donné par un évêque ou par le pape pour un mariage entre cousins.
- Dispense pour affinité : accord donné par un évêque pour un mariage entre personnes liés par des liens d'affinité, tels qu'un parrainage.

ou laissez-vous tenter par une autre publication sur la Généalogie :

Muus vâot yête que payaîte.

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